Comment dire.... alors Pylos et ses proches environs, nous y sommes restés 3 jours car en fait il n'y a pas grand chose à y faire, si ce n'est se régaler les yeux, savourer la tranquillité et profiter du temps qui passe.

Oui, oui, c'est bien moi qui écris.

Ce coin du Péloponèse est un mélange de plages de sable blond où il fait bon ne rien faire et se baigner, d'étangs à l'étrange ressemblance de ceux de Bages/Peyriac (ça c'est pour les narbonnais) où nichent des multitudes d'oiseaux et de tortues marines, et de hautes collines toutes plantées à perte de vue d'oliviers, tous plus gros les uns que les autres.

D'ailleurs hier, nous avons pris nos VTT pour faire le tour de ces 3 paysages bien distincts sur une boucle de 36 km un peu musclée, dixit Irène.

Pylos est un petit port de pêche qui n'a pas oublié de se developper touristiquement, et a adopté des prix qui vont avec.

J'ai cru faire une bonne affaire en allant voir un pêcheur et lui acheter 2 petits poissons pour le déjeuner.

20 euros le kilos au cul du bateau, non ! Je crois que je me suis bien fait comprendre avec les mains. Surtout quand la viande chez un boucher ne dépasse pas les 8 euros le kilo, c'est de l'abus.

Bref, c'est un détail, mais jai l'habitude de manger comme un voyageur et non un touriste.

A part ça, c'est un très joli village.

12 km plus au sud, c'est un petit paradis que nous découvrons. METHONI.

Petit bourg aux allures très méditerranéennes avec une citadelle bâtie en bord de côte dont les remparts (ce qu'il en reste) plongent dans la mer. C'est vraiment magnifique. Je ne suis pas un fan des vieilles pierres, Irène un peu plus, mais franchement le détour n'est pas superflu.

Je crois que l'apothéose de la journée aura été, cette plage totalement deserte, Gros Bidon sur la plage, au bord de l'eau pour un déjeuner/sieste/baignade de tous les instants...

Bivouac dans un autre petit coin au bord de l'eau. On peut dire qu'en Grèce les emplacements pour les camions en sauvage ne manquent pas. Qu'en est il en pleine saison touristique.... on n'en sait rien !