Alors comment dire... Kataragama, presque personne ne va à Kataragama. En fait c'est à la porte d'un des plus grands parcs nationaux du pays, Yala, est celui qui peut se vanter d'avoir quelques léopards (espèce en voie de disparition très avancée) 

Pour le voir il faut avoir une chance... qu'il n'est pas permis de nommer ici. Mais pour autant cela attire des centaines de milliers de safarimen and women chaque année.


Non, je suis ici pour, en fait pour pas grand chose, mais envie de reprendre un peu des routes peu pratiquées.

Après 3 heures de bus a la Fanjo, deux tentatives de guesthouses sans wifi, sales, sans possibilité de parler anglais je me replonge dans Booking pour m'en sortir. Il fait super chaud et nous sommes sortis des paysages verdoyants aux ombrages rafraîchissants.

Il fait très chaud.

Ce qui devait arriver arriva, lorsqu'un blanc chargé d'un sac à dos, reste assis à chercher sa route ou son gîte, il y a toujours un mec qui a la solution à tous tes problèmes.

Généralement je ne suis pas, mais je ne sais pourquoi, je monte dans son tuk tuk en lui ayant bien posé les questions de base.

Oui oui, oui à tout.

J'arrive, guidé par mon racoleur dans un terrain digne d'une après rave, avec des cabanes dans les arbres hyper sales, avec des vieux matelas au sol, et un trou dans le terrain en guise de chiottes.

Vous l'aurez compris, je ne suis pas resté.

Mais 300 m plus loin j'ai visé une "homestay" encore un peu plus simple qu'une guesthouse, également dans le principe des cabanes en bois dans la jungle, mais très bien noté sur Booking.

En entrant, un groupe de jeunes affalés sur des fauteuils en bois, avec le boss gourou, beaucoup rasta, très decalqué, qui m'accueille très gentiment.

On se met d'accord sur le prix de ma paillasse pour dormir, et voilà la soirée qui commence bien tôt à discuter de nos parcours respectifs.

Totalement cosmopolite, il y a des russes, polonais, une canadienne, une française, un coréen, un israélien, 2 espagnols et 2 catalans espagnols... Et moi.

C'est très intéressant ce type de discussion qui permet de percevoir les ressentis de chacun face à leur propre culture.

Un surnom m'a été immédiatement donné avec mon chapeau et ma dégaine "Crocodile Dundee". Chacun avait le sien.

La soirée s'est ponctuée par une improvisation générale de percu. Le maître des lieux nous a donné à chacun un instrument, et a commencé à donner le tempo. Mon ami Grégoire se serait éclaté, c'est sûr !

Petit à petit nous nous sommes pris au jeu et avons tambouriné un gros moment.

La soirée s'est terminée tard dans une ambiance baba cool à souhaits.

Après une courte nuit, réveillé par les coqs poules et paons, je décide de ne pas rester, trouvant cette étape fort sympathique, mais n'attisant pas ma curiosité.

Donc une visite d'un temple dans la brousse dont je ne parlerai même pas (et si ça arrive), et je prends un bus pour Tangalle pour passer une paire de jours de plages, farniente, baignades et surtout poissons grillés, avec mes deux guides Fabrice et Lucile. On est fait pour se revoir je crois.

Ce sera ensuite une remontée nord, vers le parc national Udawalawe, plus petit et moins visité que son voisin Yala.